L’UNIFAB, Prix Giovanni Falcone 2018. Delphine SARFATI-SOBREIRA, DG, intervient au colloque « Contrefaçon et criminalité »

Ce lundi 8 octobre 2018, l’association UNIFAB (Pour la promotion et la défense du droit de la propriété intellectuelle) a reçu le Prix Giovanni Falcone 2018 au Palais du Luxembourg à Paris, sous l’égide de Monsieur le Sénateur Richard Yung. Le prix est organisé chaque année depuis 2012 par l’IFRAV et l’association Justice et Démocratie. Cette année le Cercke K2 est également organisateur.

Delphine SARFATI-SOBREIRA, Directrice Générale de l’UNIFAB présente le rapport « contrefaçon et terrorisme » que l’UNIFAB a remis au gouvernement en décembre 2017. Un sondage IFOP révèle que 37% des consommateurs consultés croyaient avoir acheté un vrai produit sur Internet. 1 sur 3 alors même que l’on ne peut pas comptabiliser ceux qui n’en sont pas conscients. La contrefaçon de produits de consommation représente aujourd’hui la deuxième source de profit des criminels.

Donc acheter du faux c’est financer les crimes que l’on dénonce par ailleurs. C’est renforcer les réseaux criminels sans le savoir. Voilà qui fait réfléchir ! On ne peut pas déposer fleurs et bougies après un attentat et acheter des produits contrefaits, même sans le savoir. Information, sensibilisation sont plus que jamais essentielles. C’est l’énorme travail auquel s’adonne l’association UNIFAB depuis des années.

Delphine SARFATI-SOBREIRA décrit avec précision les liens existant entre la contrefaçon, les criminels transnationaux et le terrorisme. C’est édifiant ! Aucun réseau terroriste, dans le monde entier, ne se prive d’une telle manne d’argent facile. Les profits sont larges et les peines encore trop peu appliquées, car il n’y a pas d’harmonisation au niveau européen de la lutte contre les contrefaçons et pour la protection de la propriété intellectuelle. Les Chinois, eux, sont déjà organisés. Ils enseignent la notion de défense de la propriété intellectuelle aux enfants dans les écoles. C’est un comble !
Après avoir relaté les stratégies et tactiques des contrefacteurs, la Directrice Générale de l’UNIFAB présente une dizaine d’actions à mener d’urgence pour soutenir les acteurs du public et du privé dans leur lutte contre ces criminels. Ces actions sont concrètes, réalisables, certainement efficaces. Les soutenir en tant que citoyen(ne)s, c’est lutter nous aussi de façon responsable, au quotidien, contre le terrorisme. Nous engageons les internautes à lire le rapport de l’UNIFAB sur son site unifab.com, à le diffuser le plus largement possible, et à être très vigilants !